Abrégé alphabétique des actes de Baptêmes, Réquisitions, Mariages et Inhumations contenus aux Catalogues et registre
de l'Eglise Paroissiale de Notre Dame d'Yerville.
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suite des AVIS

2°. Les surnoms étant écrits aux registres différemment, ont été
transcrits suivant leur différence : comme Anqtil - Anquetil ; Bouteil-
ler
- Le Bouteiller ; Vauclin - Vauquelin ; et Belloin - Blouin ; le vrai surnom est
Béloin ; J'en ai la preuve sous les yeux : Jacques-Michel Dujardin,
suivant le contrat de mariage de 1724 est fils de Jac. et de
M. A. Béloin : à son extrait baptistaire, aux registres de Grémonville
mars 1726, on lit : Blouin ; au contrat de mariage d'Alexandre
Souday juillet 1748, on lit : Bellouin .Voïez Pag. 11 . 111 . 126 : vous
trouverez constamment : Beloin ; et vous trouverez cette différence Desjar-
dins
- Dujardin : c'est cependant le même. Il en est de même de
Chandelier - Lechandelier ; Chevalier - Lechevalier ; Neel - Niel ;
Née - Nez ; Perier - Pessier - Pezier - Peziers, encor une fois

3° Le transribe convient qu'il a pu se tromper, qu'il s'est même
trompé, et, pour se tranquiliser sur des doutes qui lui sont survenus
qu'il s'est contenté de dite : je crois : Il convient qu'il a mal lu
peut-être quelques actes à raison de quelques voyelles ou syllabes
cotournées à la manière originale des scribes et des témoins
Mais quiconque voudra parcourir tous les actes de ce recueil
abrégé, conviendra ainsi, qu'il y en a d'illisbles ; qu'il y en a d'écrits
par des écoliers, qui ont même servi de témoins ; qu'il y en a
sans orthographe, sans construction ; qu'il y en a de tronqués ;
qu'il y en a d'écrits après leur date et transposés d'une
année sur l'autre. Si j'étais capable de donner Avis sur Avis,
je dirais en conscience on ne peut prendre trop de précautions
pour qu'un acte aux registres soit lisible, bien orthographié,
bien ponctué, et que les surnoms soeint conformes en syllabes
et voyelles aux contrats de leur origine. On me demandera
peut-être la possibilité de l'exécution : je répondrai que,
pour sa propre tranquilité, on doit au moins exiger, avant
tout acte, la signature de ceux aui savent signer, si on n'est pas
certain du vrai surnom ; et de ceux qui ne savent pas signer,
leur contrat de mariage, pour premier acte : et qu'on doit
avoir soin de dresser une table de tous les srunoms dont on
a la certitude. J'en connais la nécessité, à raison de quelques surnoms
que j'ai écrits et qui ne sont pas conformes aux signatures. Un
U voyelle dans un acte pour un V syllabe, a été la source d'un
procès qui a réduit presqu'à la mendicité le défendeur :
C'étoit Boiuin pour Boivin. Il ya la même chose à peu près
dans les registres de cette paroisse Bounier pour Bouvier ;
Bounier pour Gonnier ou Gounier. je ne prétends pas n'avoir
point pris un B. pour un G. , autant que j'ai pu, pour être éxact
j'ai transcrit l'un et l'autre.

4° Quiconque voudra former une filiation, doit relever
sur une feuille volante tous les n° et toutes pages indiqués
aux colonnes des surnoms qui peuvent avoir un rapport à
ses recherches. Il en fera une sélection, et en peu de tems
il sçaura cequi peut lui être favorable aux Registres. Cette
précaution ne sera pas toujours nécessaire.
Je sçais, par exemple, que Noel-Louis Thorel est né en aosut
1790. Je cherche Thorel page 397 (dans l'index de ce site) Je vois que le n° 1906 m'est
indiqué ; le n° 1906 m'élève au n° 1905, celui de 1905 à 1904 ;
1904 à 1903 ; 1903 pourroit m'élever jusqu'au n° 1902 : quoi
qu'il en soir, en deux minutes, je suis certain que Noel-Louis
Thorel, né en aoust 1790, fils de Noel-Etienne et de M. Marg
Avonde descend de Charles Thorel et de Anne Tallebot. Ce
sera avec la même facilité que je serai certain que
M. Marg Avonde descend de Ch. Avonde et d'Anne Renier
n° 60 : pour vous en assurer, voïez n° 73 ; 68, vous par-
viendrez au dit n° 60

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