SEIGNEURS DE CANY ET DE SES DEPENDANCES

Barronie de Caniel

    La baronnie de Caniel, formée, comme on l’a vu, par démembrement de la seigneurie de Cany, consistait, lors de sa création en 1524, en terres, rentes et droits produisant un revenu de 600 livres. Ce revenu fut assis par les commissaires du duc d’Alençon sur les paroisses de Cany, Ocqueville, Anglesqueville, Drosay, Angiens, Limanville, Houdetot, Claville, Flamanville ; il provenait du produit de terres, de deux moulins à huile sis à Cany, de rentes en grains, oiseaux, œufs, journées d’hommes, et de droits divers, comme reliefs, treizièmes, amendes, épaves, patronages, etc.

    La baronnie de Caniel eut à subir, en 1617, un démembrement. Marguerite de Monceau, qui l’avait apportée en mariage à François de Prunelay, étant veuve, vendit, le 29 décembre 1617, à Jean Toustain les terres, rentes et patronage qu’elle possédait à Anglesqueville. Celui-ci obtint, par lettres patentes de juillet 1637, que ce démembrement formerait à son profit la châtellenie d’Anglesqueville. Mais en 1754, Pierre-Jacques-Louis de Becdelièvre, seigneur de Cany, la réunit par retrait féodal à sa seigneurie.

    La baronnie de Caniel n’eut que 125 ans d’existence ; elle fut vendue le 13 mai 1648, par son dernier possesseur à Pierre Le Marinier, déjà seigneur de Cany et de Barville.


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